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    CP_Une étude de DENTSU AEGIS NETWORK révèle de profondes mutations dans les comportements de la Génération Z face aux plateformes digitales

    • Une enquête mondiale menée par Dentsu Aegis Network montre que la Génération Z (25-34 ans) prend des mesures pour réduire leur présence en ligne, leurs préoccupations concernent principalement l’utilisation des données et le bien-être.
    • Un cinquième des personnes entre 18 à 24 ans a désactivé ses comptes sur les réseaux sociaux au cours de l’année écoulée, tandis qu’un tiers d’entre eux limite le temps passé sur leur téléphone.
    • L’optimisme reste de mise pour le futur : pratiquement deux tiers de la Génération Z (62 %) pense que la technologie aidera à résoudre les défis majeurs de la société et 72 % estiment que les marques devront démontrer comment leur utilisation de la technologie profite à la société.

    La dernière enquête du Digital Society Index (DSI) réalisée pendant la crise du COVID-19 par Dentsu Aegis Network au niveau monde révèle comment les 18-24 ans, que l’on appelle la Génération Z, ont pris l’initiative de réduire leur activité en ligne.

    L’analyse focusse sur l’étude de plus de 5 000 personnes de la Génération Z, inclue dans l’enquête mondiale menée par le groupe auprès de 32 000 personnes au plus fort de la pandémie COVID-19 afin d’examiner la relation avec la technologie et les marques, « Techlove ou Techlash », dont les premiers résultats avaient été publiés début juillet.

    L’étude montre que, malgré les mesures de confinement qui ont entraîné une augmentation globale de l’activité en ligne, 17 % des personnes de la Génération Z ont désactivé leur-s compte-s des réseaux sociaux au cours des 12 derniers mois. Cette tendance est particulièrement marquée en Europe, notamment en Finlande (34 %) et en Espagne (30 %).

    Au niveau mondial, environ un tiers des personnes (31 %) a limité le temps passé en ligne ou à regarder son smartphone et près de la moitié (43 %) a pris des mesures pour réduire la quantité de données partagées en ligne, comme effacer l’historique de recherches ou désactiver les services de géolocalisation.

    Ces comportements sont le résultat d’une plus grande prise de conscience de la manière dont les données peuvent être utilisées ainsi qu’une plus grande perception des impacts négatifs de la technologie sur la société.

    Plus de la moitié des personnes de la Génération Z (58%) ne fait pas confiance aux entreprises technologiques en raison de ses préoccupations quant à la manière dont elles utilisent ces données, tandis que 37% de ces personnes pensent que les réseaux sociaux ont un impact négatif sur le discours politique dans leur pays. Les données révèlent que cette opinion est la plus élevée en Hongrie (56%), suivie par l’Australie (50%) et les États-Unis (48%).

    Au niveau de la santé, les problèmes liés au mental constituent une grande préoccupation pour les jeunes et près de la moitié d’entre eux pense que son utilisation personnelle des technologies a un impact négatif sur sa santé et son bien-être. Cette opinion est particulièrement marquée en Espagne (59 %), en Australie (55 %) et en France (53 %).

    Malgré ces inquiétudes qui s’inscrivent dans le présent, les personnes de la Génération Z sont confiantes sur le fait qu’à l’avenir, la technologie fera finalement plus de bien que de mal.

    Un peu moins de deux tiers (62 %) est optimiste quant au fait que les technologies numériques contribueront à résoudre les problèmes les plus vitaux dans le monde et ce sentiment est le plus ressenti à Hong Kong (78 %), suivi par la Pologne, la Finlande et le Mexique (75 %).

    La moitié des personnes de la Génération Z pense également que dans 5 à 10 ans, l’intelligence artificielle et la robotique leur offriront des perspectives de carrière, un résultat nettement supérieur à la moyenne globale. Néanmoins, ces opportunités créent de nouvelles attentes, puisque près des trois quarts (72 %) des personnes de la Génération Z estiment que le challenge des marques consistera à démontrer comment leur utilisation des technologies devra profiter à la société au cours des 5 à 10 prochaines années.

    Pour Masaya Nakamura, CEO de Dentsu Aegis Network« cette enquête révèle le futur portrait du consommateur numérique : il maîtrise les technologies, il reprend le contrôle de ses données et de ses activités en ligne, à la fois pour veiller à son bien-être et aussi, pour répondre aux préoccupations concernant l’utilisation abusive de ses données par les entreprises. Cependant, il reste très positif à propos des conséquences plus larges de la technologie sur la société. Les marques doivent réévaluer leur façon d’établir leurs relations de manière à privilégier la transparence et la responsabilité mais aussi la valeur d’échange la plus juste lors de l’utilisation des données des consommateurs. Elles doivent également s’assurer qu’elles utilisent la technologie de façon plus avantageuse pour la société, car les attentes à l’égard des marques augmentent pour créer des expériences et des solutions utiles. Les individus de la Génération Z sont des champions de la technologie… mais il faut d’abord gagner leur confiance ».

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